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" Poète du quotidien à la grande sensibilité "

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Le berceau de mes contes c’est un petit village de Sologne : l’odeur des sous-bois à l’automne, l’image de mon grand-père dans son jardin, l’école communale ou mon bistrot natal … et j’entends encore les voix qui m’ont nourri, le tissage des mots, la chaleur des expressions patoisantes …

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Le goût pour la poésie est arrivé grâce à Antonio Machado :

Caminante, no hay camino,

Se hace el camino al andar.

Toi qui chemines, il n'y a pas de chemin,

C'est en marchant que l'on fait son chemin.

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Et c’est la langue espagnole qui est venue caresser mes oreilles. Grâce à plusieurs enseignants passionnés et passionnants, j’ai découvert Lorca et Neruda et les voix d’alors étaient celles de Paco Ibañez et d’Atahualpa Yupanqui, des Quilapayun et de Victor Jara …

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La sensibilité de mes contes, je la dois aux gens de la marge qui ont su ouvrir des brèches en moi : élèves en difficulté, jeunes handicapés mentaux, adultes d’origine étrangère ou détenus abimés m’ont appris que derrière les mots incertains, il y avait d’autres messages en filigrane, dans les creux, dans les silences et les soupirs …

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La force de mes contes, elle me vient de toutes les conteuses et de tous les conteurs dont j’ai croisé le chemin. Ils m’ont offert leur univers, leurs paroles et leurs images. Et au-delà des artistes, il y a les amoureux des histoires qui ont accompagné chacun de mes pas sur le fil du funambule

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Les couleurs de mes contes m’ont été données par la « palette Terre » : des neiges de la Suisse aux azulejos du Portugal, du sable d’Ouvéa aux rouges de l’automne québécois ou aux baobabs du pays dogon, tous les pays visités et tous les humains rencontrés ont apporté une nuance à l’arc en ciel de mes histoires

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Alors vous comprendrez aisément que je n’aie pas

envie de m’arrêter en si bon et si beau chemin !

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